Retour
La voix des collines s'enroue...
La voix des collines s’enroue
au fond de votre gorge : la nuit
doit avoir blessé
son écho.
Les champs piqués d’amandiers
sont devenus des sanglots
dont la tristesse vous paraît comme allégée
par l’habitude du malheur.
Les fiers épis du maïs brillent
dans vos yeux où s’irise une larme
vierge qui pleure sur l’oubli des jours.
Traduit de l’arabe par René Rizqallah Khawam in, « La poésie arabe », Editions Phébus (Libretto), 1995
Découvrez davantage d'articles sur ces thèmes :
Poésie
0 commentaire(s)
Consultez également
Sur cette terre...
Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie : l’hésitation d’avril, l’odeur du pain à l’aube, les...
1 mai 2021
Maintenant après toi
Maintenant, après toi… ayant atteintune rime appropriéeet un exil, les arbres rectifient leur...
3 mai 2021
Si tu n'es pas pluie ...
Si tu n'es pas pluie, mon amour,Sois arbreFécond...Sois arbre.Et si tu n'es pas arbre, mon...
3 mai 2021
Ciel bas
C’est un amour qui va sur ses pieds de soie,Heureux de son exil dans les rues.Un amour petit et...
12 mai 2021
Rien que la lumière
Rien que la lumière.Je n’ai arrêté mon chevalque pour cueillir une rose rougedans le jardin...
13 mai 2021
Que restera-t-il ?
Que restera-t-il des présents du nuage blanc ? - Une fleur de sureau.Que restera-t-il de la...
29 juillet 2021