Nous marchons sur le pont
Notre lendemain a le temps, un temps suffisant,
Pour que nous marchions dix minutes encore sur le pont.
Nous pourrions changer sous peu. Oublier les traits
De notre troisième compagnon, la mort.
Oublier le chemin de la maison
À proximité d'un ciel qui nous a tant déçus.
Emmène-moi au fleuve, l'étrangère,
Nous pourrions changer sous peu et l'impossible pourrait
Advenir.
Mahmoud Darwich, Le lit de l'étrangère .- Actes Sud, 2000.- SBN : 978-2-7427-2907-4 Traduit par Elias Sanbar
Photogr. Adem Albayrak pour Pexels
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