Que ma mort apporte l’espoir
Un recueil de poèmes de Gaza. Collectif.
Sélection, traduction et préface de Nada Yafi
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Présentation par l'éditeur :
« S’il est écrit que je dois mourir
Il vous appartiendra alors de vivre
Pour raconter mon histoire
(...)
S’il est écrit que je dois mourir
Alors que ma mort apporte l’espoir
Que ma mort devienne une histoire »
Bouleversants de courage et d’humanité, les cinquante textes qui composent ce recueil témoignent de la force de la poésie, forme privilégiée de la culture arabe, et confirment que la vie finit toujours par l’emporter sur la mort : « Car nous aimons la vie », disait Mahmoud Darwich, poète emblématique de la Palestine, « pour peu que nous en ayons les moyens. »
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Éditions Libertalia (Collection Orient XXI), 2024
Édition bilingue arabe-français.
ISBN : 9782377293452 - 232 pages. 10 €
Sélection, traduction et préface de Nada Yafi.
Postface de Karim Kattan
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Nada Yafi, ancienne diplomate et interprète en arabe, a publié "Plaidoyer pour la langue arabe" (Libertalia, 2023).
Karim Kattan, écrivain palestinien né à Jérusalem, a notamment publié "L’Eden à l’aube" (Élyzad, 2024).
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Les droits d'auteur seront reversés à l'United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees (UNRWA).
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Note de la rédaction
Le titre du livre et les vers ci-dessus sont extraits du dernier poème de Refaat Alareer, tué lors d'un bombardement sur la ville de Gaza, le 6 décembre 2023.
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Medias, notes de lecture
• « Que ma mort apporte l’espoir », poésie de Gaza. Nada Yafi, ORIENT XXI, 18/10/2024
• Poèmes de Gaza - note de lecture par Philippe Tancelin, Poète Philosophe,
le 6 octobre 2024
« Par temps de guerre, au cœur de l’indescriptible, parmi les ruines matérielles et humaines, il reste par dessus tout, cette incroyable puissance de résistance de la poésie contre le désarroi et la résignation plaintive. C’est une poésie qui ne témoigne pas seulement de l’horreur du réel au quotidien mais tout autant de l’imaginaire de rêves qui hante chaque instant fragile, suspendu au ciblage d’une bombe.
Il y a un certain bonheur à évoquer ces rêves, les décrire pour les transmettre à celles et ceux qui survivront. Face aux réalités politiques, historiques qui atteignent profondément les chairs, se révèle une immense lucidité de la conscience blessée. Elle exprime de la joie à rappeler essentiellement les valeurs qui rendent beau et désirable le devenir humain pourvu que chacun.e sur cette terre, s’en rende digne. Loin de la lamentation, du sacrificiel et de la quête de compassion, cette poésie du pluriel de Gaza interroge : comment se peut-il que sous une pluie de bombes, regarder le plus petit fragment de ciel, fait renaître l’espoir ?
À l’image de ce que chaque jour, à chaque instant, nous savons préserver de notre enfance au monde, un tel espoir, malgré toutes les adversités, poursuit son chemin. C’est ce dont témoignent avec grandeur, pudeur et parfois un humour relevant d’une juste distanciation, cinquante poétesses et poètes palestiniens.es à travers “QUE MA MORT APPORTE L’ESPOIR“ ; une superbe anthologie bilingue (Arabe-Français) que vient de faire paraître “Orient XXI“, aux éditions “Libertalia“.
Nous ne manquerons pas de retenir la très rigoureuse et riche traduction de Nada Yafi ainsi que sa préface qui contextualise l’ouvrage, sans oublier la bouleversante postface de Karim Kattan... »
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