Les racistes n’ont jamais vu la
mer
Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Les écrivains Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban invitent à prendre part à cette conversation délicate, mais combien nécessaire. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d’accusation, "Les racistes n’ont jamais vu la mer" engage le dialogue sur nous-mêmes et sur les autres. Tout s’exprime librement, se confronte et se répond. Les mots. Les expériences. Les idées. Les émotions. Parlons de racisme puisqu’il faut dépasser le repli sur soi. Pour vivre ensemble, autrement.
Finaliste, Prix des libraires (Canada) 2022
Editions Mémoires d'encrier, 2121 (Canada), 2022 (France, Suisse, Belgique)
ISBN 978-2-89712-812-8 - 304 pages, 20 €
Rodney SAINT-ÉLOI, auteur et Yara EL-GHADBAN, auteure
Rodney Saint-Éloi est poète, écrivain, essayiste, éditeur, né à Cavaillon (Haïti), il est l’auteur d’une quinzaine de livres de poésie, dont "Je suis la fille du baobab brûlé" (2015, finaliste au Prix des Libraires et au Prix du Gouverneur général) et "Jacques Roche, je t’écris cette lettre" (2013, finaliste au Prix du Gouverneur général). Une anthologie de sa poésie est parue en France sous le titre "Nous ne trahirons pas le poème et autres recueils" (Éditions Points, 2021). Il a dirigé également plusieurs anthologies et a publié en 2010 aux Éditions Michel Lafon le livre "Haïti Kenbe la !", préfacé par Yasmina Khadra. Pour la scène, il a réalisé plusieurs spectacles comme "Les bruits du monde" et les "Cabarets Roumain", "Senghor, Césaire", "Frankétienne". Il est l’auteur de l’essai "Passion Haïti" (Septentrion, 2016). Il a obtenu en 2012 le prestigieux prix Charles-Biddle, puis a été reçu en 2015 à l’Académie des lettres du Québec. En 2019, il est devenu Compagnon de l’Ordre des Arts et des Lettres du Québec, et en 2021, il a été nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française. Il dirige la maison d’édition Mémoire d’encrier qu’il a fondée en 2003 à Montréal.
Yara El-Ghadban, canadienne d'origine palestinienne, est romancière et anthropologue. Elle est l’auteure de trois romans aux éditions Mémoire d’encrier : "L’ombre de l’olivier" (2011), "Le parfum de Nour" (2015) et "Je suis Ariel Sharon" (2018). Elle reçoit, pour ce dernier, le Prix de la diversité du Festival Metropolis Bleu en 2019. "Je suis Ariel Sharon" a été traduit en anglais chez House of Anansi (2020) et en arabe aux éditions Al-Mutawassit (2021). Lauréate du Prix Victor-Martin-Lynch-Staunton du Conseil des arts du Canada en 2017 pour sa contribution à la littérature canadienne, Yara El-Ghadban dirige l’Espace de la diversité, organisme qui combat le racisme et l’exclusion par la littérature.
Nos larmes ont la même couleur
Deux mères, chacune orpheline d'un fils tué.L'une est israélienne, l'autre est...
Naplouse, Palestine
Portraits d'une occupationJ'ai écrit Naplouse, Palestine entre septembre 2015 et juillet 2017,...
Nakba
Pour la reconnaissance de la tragédie palestinienne en IsraëlEn 1948, 750 000 Palestiniens sont...
Antisémite
« Rien ne justifie ce torrent de boue déversé sur lui »Préface de Michel WieviorkaL'antisémite....
Pour l'amour de Bethléem
ma ville emmuréeLa devise de Véra Baboun est : « De la souffrance, apprendre à faire naître la...
Palestine-France Quand les jeunes résistent
Regards croisésSalah Hamouri est né à Jérusalem en 1985. Pour avoir eu soi-disant « l'intention...