Le palais des deux collines
Faysal, un Palestinien trentenaire qui a passé la majeure partie de sa vie à l’étranger, retourne à Jabalayn, son village natal, à la suite d’un étrange quiproquo. Il se retrouve dans le Palais des deux collines, maison abandonnée de sa famille bourgeoise décimée. Là, il va devoir se confronter au fantôme de sa grand-mère, ainsi qu’aux secrets de sa famille et à son propre passé. Au même moment, les colons israéliens de Cisjordanie entament une conquête sauvage de ce qui reste de la Palestine. Faysal se voit cloîtré dans le Palais, son esprit bascule de plus en plus hors de la réalité. Un récit qui commence sous forme de confession - celle que Faysal adresse à son ancien amant - puis se déploie à la croisée du réalisme magique, du récit historique, de la science-fiction, et du testament.
ELYZAD - Éditeur
ISBN 9782492270093 - 2021 - 272 pages - 21,50 €
Livre numérique - Format Kindle - 14,99€
Karim KATTAN – Auteur
Né à Jérusalem en 1989, Karim Kattan est un écrivain et chercheur palestinien. Il vit entre Paris et Bethléem. Il a écrit un recueil de nouvelles, Préliminaires pour un verger futur, paru chez Elyzad en 2017, finaliste du Prix Boccace de la Nouvelle. En 2014, il a co-fondé El-Atlal, une résidence d'artistes et d'écrivains à Jéricho qu'il a co-dirigée jusqu'en 2020. Le Palais des deux collines est son premier roman. Ses deux publications sont écrites en français.
Remise du Prix des 5 continent de la Francophonies à Karim Kattan.
La cérémonie de remise de la 20e édition du prix des 5 continents de la Francophonie s'est tenue le 31 mars 2022 au siège de l'Organisation internationale de la Francophonie
Entretien sur France Inter (02/04/2022)
Entretien sur TV5Monde (27/03/2021)
Entretien sur TV5Monde (08/02/2022)
Extrait :
« Je me retourne, regarde la vallée calcinée et les deux collines s’éloigner, et le village, et le restaurant de Jihad, j’ai mal, et les maisons, la nôtre, ce qui reste de celle de Joséphine, et ce qui reste de ses fleurs, j’ai la nausée, le village est vide, comme abandonné, laissé au bord de la route, il ne s’est rien passé pourtant, on dirait qu’il a toujours été vide, se sont-ils tous échappés, la voiture prend un virage, et tout a disparu, il ne s’est rien passé, pourtant, rien, et je n’ai rien fait et ce que j’ai fait, je l’ai imaginé, et il ne s’est rien passé, seulement il y a eu deux yeux couleur or dans la nuit et les soldats qui gravissaient notre colline sous la bruine, et maintenant le village et les deux collines et notre maison là-haut et celle de Joséphine en bas, tout est livré aux vents, je me retourne à nouveau droit devant car j’ai la nausée et soudain la mer, bleue au hasard, est devant moi, puis l’aéroport, puis l’avion, la première fois de ma vie. »
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