Thank You for Banking with Us!

Un film de Laila ABBAS

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Film terminé
Avant première mondiale au BFI London Film Festival, octobre 2024.
Pas encore distribué en France
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Le père de Mariam et Noura meurt en laissant une grosse somme d'argent sur son compte en banque. Noura convainc Mariam de retirer cet argent de la banque avant que leur frère qui vit aux USA n'apprenne le décès du père et ne réclame la moitié de l'argent. Car, selon la loi sur l'héritage, un frère a droit au double de ce que reçoit une sœur.

Noura utilise le chéquier de son père et fait des chèques à elle-même et à sa sœur en imitant la signature du père. Ce que les sœurs ne savent pas, c'est que la banque appelle le titulaire du compte pour vérifier la transaction. Les sœurs passent les 24 heures suivantes à essayer de trouver quelqu'un pour jouer le rôle du père décédé. Cette chasse à l'homme se transforme en un voyage d'émancipation et de découverte de soi. Lorsque toutes leurs tentatives pour trouver une voix masculine s'avèrent inutiles, la technologie vient à la rescousse. Les sœurs parviennent à obtenir l'argent et l'opportunité de repartir à zéro.

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Avec Yasmine al Massri, Clara Khoury, Kamel El Basha, Ashraf Barhoum

Scénario, réalisation : Laila Abbas
Image : Konstantin Kröhning
Montage : Heba Othman
Musique : Ahmed Elsawy
Son : Tarek Abu Ghoush, Tobias Adam, Johannes Karause, Abu Alul Montaser

Production: Roshanak Behesht Nedjad pour "In Good Company" GmbH
https://ingoodcompany.de/?lang=en
roshi@ingoodcompany.de
info@ingoodcompany.de
+49 302 0459778

Co-production : Hanna Atallah pour August Films

Partenaires : MAD Solution, Farbfilm

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Laila Abbas est une réalisatrice et universitaire palestinienne, elle a commencé sa carrière à la télévision. Diplômée en administration des affaires, elle a assumé de lourdes responsabilités dans monde de la télévision pendant plus de cinq ans. Mais sa passion pour la narration l'a poussée à se lancer dans l'écriture et la réalisation de films. Elle a obtenu la bourse de la Saïd Foundation pour faire un master en production cinématographique et télévisuelle à la Royal Holloway University of London. De retour en Palestine, Laila a travaillé pendant cinq ans en tant qu'enseignante à l'Institut des médias modernes de l'université d'Alquds. Laila écrit, réalise, elle poursuit son activité de formatrice à l'écriture de scénarios et à la réalisation de films dans diverses structures. Elle a écrit et réalisé un documentaire et plusieurs courts métrages de fiction dont "The Chair" (court métrage, 2018), "Madam El" (court métrage, 2017), "Ice&Dust" (court métrage, 2014).

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Note de la réalisatrice

« Mariam et Noura n'existent pas dans le réel. Mais pour moi, elles sont vivantes, elles respirent, se chamaillent... ce sont des femmes ordinaires avec d'authentiques qualités : elles sont honnêtes, politiquement et religieusement incorrectes. Je me sens très proche d'elles parce qu'elles ont la même sensibilité que moi et mes sœurs.

Dans mon pays, la religion projette encore son obscurantisme. Un homme hérite du double de ce que reçoit une femme. C'est pourquoi les femmes de cette histoire prennent les choses en main. De nombreuses femmes ont perdu des batailles d'héritage contre leurs frères et les membres masculins de leur famille. Si les femmes de la vie réelle ne peuvent pas vaincre le système, laissons les femmes de la fiction montrer la voie. Bien que cette histoire puisse se dérouler dans n'importe quel autre pays arabe ou musulman, le fait qu'elle se déroule en Palestine lui confère une dimension supplémentaire. La Palestine apporte ses propres aberrations. Les femmes et les hommes palestiniens sont égaux aux yeux de l'occupation, mais inégaux aux yeux de la loi. Cette histoire parle de la féminité et de la nécessité pour les femmes de rester proches les unes des autres pour triompher.

Contre les vents les plus violents, ces sœurs ont besoin l'une de l'autre. Dès qu'elles s'unissent, elles deviennent plus fortes. Les deux sœurs du film se lancent dans un voyage désespéré pour trouver une voix masculine. Mais finalement, elles trouvent leur propre voix ».

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