Innocence

un film de Guy DAVIDI

Danemark, Israël, Finlande, Islande, 2022
Documentaire, 100 min

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Film terminé, circule dans les festivals et certains pays.
Distribution en France en cours de négociation
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Présentation du film par le producteur :

Les jeunes Israéliens savent ce qui les attend à l'âge de 18 ans : ils devront servir dans l'armée. Et en Israël, le service militaire est souvent synonyme de combat en situations réelles, où l'on risque sa peau. Les extraits de journaux intimes de jeunes gens décédés pendant leur service (souvent par suicide), lus par des acteurs en voix off, expriment leurs démêlés avec la violence omniprésente ne laissant aucune place à leurs propres convictions, ces extraits évoquent aussi leurs peurs et leurs projets d'avenir contrariés.

Une musique sombre et des images prises d'un drone qui montrent de jeunes soldats dans un vaste désert donnent une charge émotionnelle au message antimilitariste du film. Des images de leur vie quotidienne insouciante sont entrecoupées de vidéos amateurs sur les entrainements militaires, les exercices de tir et sur des attaques réelles à la roquette.

Le film montre comment les enfants et les jeunes sont suivis et soumis à des pressions, étape par étape, depuis la petite enfance jusqu'à l'enrôlement dans l'armée et l'éloignement de leurs parents. "Innocence" met en garde contre le coût social et individuel de la militarisation croissante du monde.

Bande annonce

Image : Guy Davidi, Avner Shahaf
Montage : Guy Davidi, Maja Friis
Son : Heikki Kossi
Musique : Snorri Hallgrímsson

Production :
Sigrid Dyekjaer for Danish Documentary Production, Hilla Medalia for Medalia Productions.
Real Lava

Production exécutive :
Rinat Maron Klein & Dorit Hessel for Channel 8

Co-production :
Kaarle Aho for Making Movies Oy, Margret Jonasdottir for SagaFilm, Iceland

Co-production TV :
Channel 8, YLE, RUV, DR Dokumentar, EO/IKONdocs, RTV Slovenia, YES-DOCU, Israel

Ventes internationales, copies de projection :
Autlook Filmsales

Dossier de presse (EN)

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« Rien ne me touche plus que la sensibilité d'un enfant lorsqu'il découvre le monde, et rien ne me blesse plus que de le voir se faire écraser. Israël n'est pas un pays qui valorise l'innocence. Son identité militarisée exige de briser et de déformer les douces lignes de l'enfance. Cet engagement dans la violence fait de nombreuses victimes, mais il y a aussi une tragédie cachée : l'effondrement de la parentalité. Toute guerre repose sur la trahison des parents envers leurs enfants. Mais dans une société militarisée, même les parents les plus libres sont condamnés à ne pas pouvoir protéger l'esprit de leurs enfants.

Je reste persuadé que si nous plaçons l'amour de nos enfants au premier plan, il aura raison des pouvoirs politiques et économiques les plus puissants. »

Guy Davidi

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Né à Jaffa, le cinéaste israélien Guy Davidi réalise des films depuis son plus jeune âge. Après avoir échappé à l'armée israélienne, Davidi a commencé à réaliser des films sur des questions politiques très sensibles, avec un ton profondément émouvant et une approche innovante. Son film le plus connu, "5 BROKEN CAMERAS", coréalisé avec le Palestinien Emad Burnat, a été nommé aux Oscars en 2012 et a remporté l'Emmy du meilleur documentaire en 2013. Le film est depuis lors considéré comme une réalisation emblématique du mouvement de paix israélo-palestinien.

Ici, il dépeint à nouveau avec sensibilité la tragédie du militarisme israélien, cette fois pour les jeunes qui sont collectivement préparés à se battre pour leur patrie.

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Traduction : JCP

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