No other land

Un film de
Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham, Rachel Szor

Palestine, Norvège, 2024
Documentaire, 95 min

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OSCAR du meilleur documentaire 2025
SORTIE NATIONALE LE 13 NOVEMBRE 2024.
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Basel Adra, jeune militant palestinien de Masafer Yatta en Cisjordanie, lutte depuis son enfance contre l'expulsion massive de sa communauté par les autorités israéliennes. Il documente l'éradication progressive des villages de sa région, où les soldats déployés par le gouvernement israélien démolissent régulièrement des maisons et en chassent les habitants. Un jour, il rencontre Yuval Avraham, un journaliste israélien, qui le soutient dans sa démarche Une collaboration inattendue se construit. Mais la relation entre les deux est mise à rude épreuve par l'énorme décalage qui les sépare : Basel vit sous occupation militaire tandis que Yuval vit libre et sans restrictions.

Réalisé par un collectif de quatre jeunes activistes palestino-israéliens, ce film est un acte de résistance créative contre l'expulsion massive des habitants de Masafer Yatta par les autorités israéliennes.

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Visionner la bande annonce (VOST français)

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Production : Fabien Greenberg, Bård Kjøge Rønning

- Yabayay Media
Masafer Yatta, Palestine
nootherlandfilm@gmail.com

- Antipode Films
Oslo, Norvège
mail@antipodefilms.com
www.antipodefilms.com

Soutien : Sundance Documentary Fund, IDFA Bertha Fund, BD & Entraide, CCFD & Miseror

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Distribution en France :
L’Atelier Distribution
Téléphone : +33 (0)1 84 19 60 60
Mail : contact@latelierdistribution.fr
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Yuval Abraham (Réalisateur) :
Yuval Abraham est un réalisateur et journaliste israélien originaire de Jérusalem. Il a travaillé comme journaliste vidéo pour Social TV et comme rédacteur pour +972 Magazine.

Basel Adra (Réalisateur) :
Basel Adra est un journaliste, activiste, avocat et réalisateur palestinien originaire de Masafer Yatta. Il documente la vie autour de lui depuis l'âge de 15 ans et travaille pour de nombreux médias et organisations de défense des droits de l'homme.

Hamdan Ballal (Réalisateur) :
Hamdan Ballal est un photographe et un activiste basé dans le village de Susya, en Cisjordanie occupée. Il a étudié la photographie et le commerce à l'université et est un militant des droits de l'homme qui lutte contre l'apartheid israélien et le transfert forcé de sa communauté, Masafer Yatta.

Rachel Szor (Réalisatrice/Monteuse) :
Rachel Szor est journaliste, directrice de la photographie et monteuse. Elle vit à Jérusalem. Il s'agit de son premier long métrage.

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« Notre film est coréalisé par une équipe de quatre jeunes militants et cinéastes, deux Palestiniens et deux Israéliens. Nous sommes tous présent sur le terrain, en tant qu'activistes, depuis de nombreuses années, et c'est ainsi que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Nous continuerons à militer après la fin du tournage et nous prévoyons de créer une campagne de grande envergure après la sortie du film.

Nous faisons ce film pour lutter contre une politique très violente de démolition de maisons menée par le gouvernement israélien, que nous voulons résolument faire changer. Nous rêvons que le film atteigne des millions de personnes, qu'il touche leur cœur et qu'il mette un terme aux expulsions de Massafer Yatta.

Honnêtement, nous faisons aussi ce film parce qu'il n'y a pas grand-chose d'autre à faire : La réalité autour de nous devient chaque jour plus effrayante, plus violente, plus oppressive, et nous sommes complètement démunis face à elle. Nous ne pouvons que proclamer quelque chose de radicalement différent, ce film qui, au fond, est une proposition pour une autre façon de vivre sur cette terre pour les Israéliens et les Palestiniens - non pas en tant qu'oppresseurs et opprimés, mais en parfaite égalité.

Notre groupe palestino-israélien est confronté à de nombreux défis. Il n'est pas facile de réaliser un film à quatre. D'un point de vue artistique, nous avons souvent des points de vue et des idées différentes sur le tournage et le montage. Nous résolvons ce problème par l'amitié et le dialogue au sein de notre groupe, sur la base de l'idée du consensus. En d'autres termes, pour qu'une décision soit prise, tous les membres du groupe doivent être d'accord.

C'est difficile, mais essentiel pour que notre film se manifeste véritablement comme un projet binational, nous représentant en tant que groupe et appelant à un avenir binational. Nous espérons que cela rendra le résultat final plus intéressant.

Nous travaillons ensemble, en tant que groupe, pour faire avancer un changement politique radical et non violent dans notre pays - un changement qui conduira à une égalité totale entre Israéliens et Palestiniens. Notre vision est basée sur le bi-nationalisme, ou en d'autres termes, sur le fait de vivre ensemble dans un seul État démocratique. Au lieu d'œuvrer à la séparation, à la construction d'un mur et à la définition d'une frontière claire, nous voulons construire une réalité d'égalité des droits et de liberté de circulation pour tous, sur cette terre que les deux peuples aiment, en arabe et en hébreu.

Nous pensons que la meilleure façon de promouvoir ces idées, qui sont actuellement très éloignées de la pensée de droite de plus en plus dominante, est de les exprimer émotionnellement, à travers notre propre coopération et notre vulnérabilité. C'est pourquoi nous sommes les acteurs de notre film. »

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Traductions : JCP

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« Le 7-Octobre ne justifie pas cette extermination d’un peuple » | Mediapart | Invités : Yuval Abraham & Basel Adra | 29/10/2024